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[Cinéma] 3 films…

Retour au cinéma après quelques trop longues semaines d’absence. Une envie de passer de bons moments, plutôt joyeux, dans une salle obscure… 3 films se prêtaient à ce choix déterminé.

Un tournage de film de zombies dans un bâtiment désaffecté. Entre techniciens blasés et acteurs pas vraiment concernés, seul le réalisateur semble investi de l’énergie nécessaire pour donner vie à un énième film d’horreur à petit budget. L’irruption d’authentiques morts-vivants va perturber le tournage…

Ce film ne plaira peut-être pas à tout le monde. Michel Hazanavicius a pris le risque de perdre les spectateurs avant la fin de la première demi-heure. Ne dévoilons pas trop l’intérêt de rester mais nous pouvons affirmer que les plus patients seront récompensés. Scénario délirant, décor hallucinant, rythme soutenu, le jeu des acteurs empêtrés dans cette galère farfelue est formidable. On rit même si certains gags sont un peu limite.  L’empathie du réalisateur oscarisé pour ces obscurs de l’industrie du cinéma est communicative. Une «  Nuit américaine » burlesque à la sauce gore qui a fait l’ouverture du festival de Cannes. Rien à voir avec les œuvres socialement engagées que les jurés du festival affectionnent. De toute façon il était hors compétition !  

Un régal…

1928. Les Crawley et leurs domestiques assistent tous au remariage de Tom Branson, veuf de Sybil. Un réalisateur de cinéma souhaite tourner son nouveau film muet, The Gambler, à Downton Abbey. Si Robert estime que l’idée est grotesque, Lady Mary, de son côté, considère qu’il est difficile de refuser l’offre de la production face aux travaux de rénovation qui attend la famille. Tandis que la production s’apprête à investir la propriété, la famille envisage de fuir le chaos qui s’annonce et d’en profiter pour découvrir la villa du sud de la France dont Violet, a hérité et rencontrer la famille de Montmirail…

Inconditionnelles de la première heure de la série (au point d’avoir vu les DVD anglais avant la diffusion sur une chaîne française), nous avions été frustrées par le premier film. Le deuxième est bien meilleur. Julian Fellows a étoffé le scénario, notamment grâce à l’avènement du cinéma parlant qui implique involontairement des personnages du château. Les décors ont été en partie « délocalisés » dans le Midi de la France et l’alternance des scènes entre l’Angleterre et la France ajoute un certain rythme. Il n’y a plus vraiment de méchants ni de sombres histoires qui accablent les protagonistes. C’est agréable à regarder, les décors, les costumes, tout y est. Agréable à entendre… en VO, of course!.

Pour les fans….

Thierry passe ses journées à classer ses photos de famille, persuadé que le meilleur est derrière lui. Lorsque Claire, sa femme, lui annonce qu’elle le quitte, Thierry, dévasté, lui propose de refaire « Grèce 98 », leurs meilleures vacances en famille. Officiellement, il veut passer une dernière semaine avec leurs enfants avant de leur annoncer la séparation. Officieusement, il espère reconquérir sa femme ! En tentant de raviver la flamme de son couple, Thierry va mettre le feu à sa famille…

Une comédie à la française de François Uzan (dont c’est le premier long métrage) moins superficielle qu’elle n’en a l’air grâce aux thèmes abordés comme la famille, le temps qui passe et les souvenirs heureux qu’on ne retrouvera plus vraiment. Le duo Gamblin-Arbillot est en pleine forme et les jeunes comédiens qui les entourent sont prometteurs et convaincants. C’est amusant, touchant, gentil. Ça peut attendre une diffusion télé mais les paysages de Grèce valent quand même la peine d’être vus sur grand écran. Et comme les salles n’ont pas retrouvé la fréquentation d’avant Covid, on peut faire l’effort de se déplacer pour passer un bon petit moment de cinéma.

10 Comment

  1. Je ne suis pas allée voir le dernier Downtown Abbey, tellement le premier film m’a déçue. Si il passe encore en VO, Je vais aller le voir.

  2. Bonjour les Matching,
    Heureuse que vous ayez retrouvé les salles obscures !
    Concernant le premier film, je vous avoue que la promo et la BA ne m’ont pas franchement convaincue… je pense que j’attendrai de le voir sur petit écran, tout comme « On sourit pour la photo » !
    Quant à Downtown Abbey, je n’ai vu ni la série ni le premier film, pourtant je crois que j’aurais bien aimé…
    En revanche un film que je souhaite voir absolument : c’est le biopic sur Elvis !
    Bonne semaine, bien à vous.

    1. En ce qui concerne Downton Abbey, il n’est pas trop tard pour découvrir soit la série culte soit les films qui ont suivi. Nous conseillons la série et le deuxième film. C’est tout un univers : époque, décors, personnages… so British !

  3. Bonsoir les Matching!
    Je suis tentée par le 1er film rien que pour Bérénice Béjo et Romain Duris. Pas sûre pourtant d’adhérer au scenario!
    (Cela fait bien longtemps que les salles obscures ne m’ont pas vue.. A quand la prochaine toile??)
    Bonne soirée!

    1. Ils sont formidables tous les deux. Bérénice Neto joue à merveille la comédienne qui joue mal et Romain Duris a un abattage terrible…
      Les salles obscures auraient besoin de spectateurs. Nous nous retrouvons souvent seules dans la salle 🙁

  4. Coupez ! est un film vraiment épatant qui rend heureux qui démontre à la fois la magie et le bricolage du cinéma. La scène de la pyramide m’a particulièrement émue : solidarité de l’aventure collective. C’est beau.

    Je n’ai pas aimé le 1er Downtown et comme je n’ai pas vu la série, le deuxième épisode ne m’a pas attirée.

    Je vois peu de comédies françaises gentillettes. C’est peut-être un tort.
    J’ai vu Les folies fermières… je n’en parlerai même pas.

    1. Coupez! : il y a aussi de la beauté et de l’émotion… apparemment le synopsis et la bande-annonce rebutent de potentiels spectateurs. C’est dommage !
      Folies fermières : nous ne nous sommes pas allées jusque là 😉
      Downton Abbey : il n’est jamais trop tard pour rentrer dans cet univers. En fait un long développement de Gosford Park. Mais le premier Dowton était décevant…

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