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[Mood] La bise…une disparition ?

Vu de l’étranger, la bise est une coutume typiquement française, au même titre que la baguette. Le bisou, ce baiser en guise de salut existait aussi, bien sûr, dans d’autres pays mais pas aussi systématiquement, pas tous les matins pour chaque collègue de travail, ou chaque semaine lorsqu’on retrouve les mêmes copines à la salle de gym ou chaque fois qu’on rencontre une connaissance chez le boulanger. Dans d’autres pays on se serre encore la main. La bise est réservée à la famille, à des retrouvailles entre amis proches. Maintenant ce geste, que les étrangers trouvaient typiquement français est devenu à la mode, mondialisation oblige…

Ce qui parait comme une coutume chaleureuse à première vue, peut se révéler terriblement pénible. Dans une assemblée, face à une vingtaine de personnes sommes-nous vraiment obligés d’embrasser tout le monde, même ceux que l’on ne connaît pas, ceux que l’on n’aime pas, sans parler de ceux qui nous répugnent (beurk, beurk !) ? Quand on n’apprécie pas ce rituel de proximité, on apparaît comme snob, bégueule. Il ne faut brusquer personne, ni paraitre trop familier non plus. Et puis, pour compliquer la chose, chaque région a ses codes, deux bises ne suffisent pas, trois dans le Gard, quatre à Paris (!).

La Covid a remis, espérons-le, tout à plat. Si nous regrettons de ne plus pouvoir embrasser notre famille, reconnaissons que les « gestes-barrière » nous ont enlevé cette corvée. Un dommage collatéral positif de la pandémie ! Dans le monde d’après, nous voulons choisir quand et à qui faire la bise.

Pour l’instant, contentons-nous de nous défouler en paroles dans les textos (xxx, xoxo, bisous, kisses, bacioni, Küsschen) ou avec une inflation d’emojis !

25 Comment

  1. Hello les filles,
    Votre billet me fait sourire ! C’est vrai qu’avec ce virus on ne s’embrasse plus !! Ce qui n’est pas sans me déplaire dans certains cas comme vous l’évoquez… En revanche prendre mes parents dans mes bras et les embrasser, tout comme prendre mes meilleur(e)s ami(e)s dans mes bras me manque.
    Il y a donc du bon et du moins bon, comme dans toute situation ! Portez-vous bien, je vous embrasse. Ah ben non du coup !!

    1. Bien sûr que nous regrettons de ne plus pouvoir embrasser les personnes de notre famille. Nous parlons surtout de cette mode (assez récente) qui consiste à embrasser tout le monde, connus et inconnus. C’est trop contraignant parfois.

  2. Chez nous, c’est 3!
    Et moi j’aimais bien cette coutume! il est vrai que je m’abstenais naturellement lorsque j’étais devant une grande assemblée. Souvent, c’était aussi une façon de prendre le ton de la personne lorsqu’on ne la connait pas. C’était une première approche!
    Je vous souhaite une excellente semaine!
    Bisous!^^

    1. Nous préférons des premières approches un peu moins rapprochées 😉
      Espérons que vous pourrez bientôt sacrifier à la tradition des 3 bises !

  3. C’est vrai que je n’aimais pas trop cette coutume avec des personnes que je ne connaissais pas et
    aussi mon éducation on ne s’embrassait pas avec les « étrangers » uniquement la famille, mais en ce
    moment j’aimerais bien embrasser mes enfants et petits enfants cela me manque terriblement (ma fille et petits pas vu depuis un an à l’étranger) j’avoue que je commence à en avoir « marre » de tout cela

    1. Dans nos familles respectives certaines personnes se serraient même la main, donc il ne leur serait pas venu à l’idée d’embrasser des inconnus ! Notre post ne visait pas bien sûr nos enfants et petits-enfants dont certains pour nous aussi sont loin. S’embrasser par l’intermédiaire de zoom ou Skype n’est pas suffisant. Quand pourront-ils venir ou pourrons-nous les rejoindre ?

  4. Autant la bise en famille et entre amis me manque, autant celle entre collègues ou vagues connaissances pas du tout ! Mais j’aimerais tant embrasser mes parents…

    1. On comprend ! Nos amis et nos enfants aussi nous manquent et c’est avec eux que nous avons ce signe de tendresse. Nous avons l’air plus méchantes que nous ne sommes vraiment… 😉

  5. Hello les Matching Points! Quel plaisir de lire votre article je suis depuis si longtemps réfractaire à la bise à tout va hors du cercle privé ou amical. Je déteste cette pratique, et je me souviens du jour où jai décrété en entreprise ne plus jamais faire de bise à mes collègues, à aucun et aucune du coup, cela va de soi. Cela a été très mal vu un temps, puis finalement envié par mes collegues féminines qui perdaient un temps fou chaque matin, sans parler du reste. J’aime les bises réellement affectueuses, elles nous manquent en cette période, mais si on pouvait oublier les autres ce serait un cadeau du Covid! Bonne journée et merci pour cet article!!

    1. Une autre réfractaire à la bise s’est fait cataloguer par ses collègues : « Toi, tu n’aimes pas embrasser ! ». Nous préférons l’invitation : « Embrassez qui vous voulez ! ». 😉
      Bonne soirée.

  6. Vous avez bien résumé : Embrasser une assemblée peut être une corvée mais serrer mes proches et embrasser mes amis ça me manque vraiment !!
    Par contre, j’ai toujours eu horreur d’embrasser mes collègues au bureau et sur ce coup, ça me va très bien !!!

    1. Nous sommes bien d’accord. Donc si la majorité est soulagée, la bise au bureau va-t-elle enfin disparaître ?

  7. J’ai toujours préféré serrer la main plutôt que claquer la bise… Trop intime pour qu’on ne la réserve pas à ses tout-e-s proches!

    1. Nous aussi…seulement pour les proches ! On attendra encore un peu même pour serrer la main 😉

  8. 200 % d’accord. J’ai continué d’embrasser mes petits enfants c’est bien suffisant… et d’ailleurs essentiel.
    Pour le reste : QUELLE LIBERATION !
    Hélas, quand j’entends les vivement que… je me dis qu’on va recommencer à se pourlécher le museau sans discernement.
    C’est d’autant plus pénible pour nous les filles qui sommes souvent contraintes d’embrasser alors que les garçons se serrent la main.
    J’ai la peau fragile et la barbe des hommes m’incommode. Surtout que maintenant ne pas se raser est (re)devenu signe de virilité et que les peaux douces sont rares. Mouais…

    1. Les joues râpeuses ou entièrement poilues. Très peu pour nous également ! Vivement…embrasser nos petits-enfants, nous n’avons pas encore franchi le pas.

      1. Ah moi si, je les ai toujours embrassés, mais ce sont les seuls.
        Ils étaient trop tristes d’avoir été stigmatisés au début comme étant les porteurs sains qui répandaient la mort.
        Faites vous plaisir.

  9. Ah oui, quelle horreur ces bises à tout bout de champ. Même là où je travaille, les cadres sup sup se faisaient la bise entre eux…
    Je suis anti-bise. Sauf pour mon fils adoré bien sûr (et encore, sans excès!) et mes amies/amis les plus proches. Mais je n’ai pas vu mon fils depuis 8 mois, et la dernière fois que je l’ai vu, on ne s’est pas fait la bise pour cause de virus.
    Le vaccin n’empêchera pas de rester prudent, il semble que l’épidémie ne soit pas enrayée (cf la Grande-Bretagne) et en France, on est très loin de l’immunité collective.

    1. La bise avait envahi les hautes sphères (cf Angela et Nicolas) ! Pourtant la réserver à la famille et aux amis proches semblaient une évidence…jadis.
      Maintenant il faudra encore se protéger et le sentiment de libération qu’on éprouve ces jours-ci doit rester modéré.

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