Nous avons découvert un roman « exotique » de Venus Khoury-Ghata, publié en 1995, une fois de plus, comme nous aimons, sur fond historique et inspiré de faits authentiques.
Décembre 1802. Un navire de guerre français, Le Banel, fait naufrage au large de Ténès, village de pêcheurs algérien. « Il fait partie des bâtiments de guerre envoyés par Bonaparte pour mater une rébellion d’esclaves à Saint Domingue ». La plupart des marins périssent, noyés ou massacrés par la tribu des Bani Haoua, descendus de la montagne. Seules survivantes : cinq femmes. Cinq femmes que la France oublie, que les Bani Haoua convoitent et qui seront distribuées au plus offrant….
Après une ouverture violente, le roman raconte les aventures extraordinaires que ces cinq femmes vont vivre. Hélène d’Harcourt, épouse du marquis de Coutavray, l’orgueilleuse aristocrate dont le mari sera parmi les premières victimes. Mère Jeanne-de-l’Enfant-Jésus, religieuse et infirmière qui devient rapidement la « toubib » du village, surnommée « Yemma B’net ». Il y a aussi Marie, partie rejoindre son fiancé militaire à Saint Domingue, vendue à un paysan du Rif et Elise, petite orpheline mariée à douze ans au fils de l’émir d’un Ksar. Et enfin Blanche/Laouza, la petite blanchisseuse de Toulon, embarquée comme mousse, qui séduira plusieurs hommes. Son histoire est inspirée de celle (vérité ou légende) d’Aimée Dubuc de Rivery, cousine de Josephine de Bauharnais, qui devint sultane de l’Empire Ottoman.
Chacune dans un nouvel univers va connaitre le choc des cultures, découvrir des traditions archaïques (« Une femme respectueuse ne prononce pas le nom de son homme. As-tu jamais entendu une jument appeler son cavalier ? ») et lutter contre des superstitions (« La mer a voulu te tuer… N’y a-t-il pas assez de chemins sur la terre d’Allah ? La mer n’aime pas qu’on lui marche sur la tête. »). Il faut lutter aussi contre les éléments. Les pluies torrentielles, le froid de l’hiver kabyle, l’air brûlant et le vent du désert.
Connue surtout par ses recueils de poèmes Venus Kourhy-Ghata, d’origine libanaise, déploie ici ses talents de conteuse orientale. Le romanesque est au rendez-vous dans cet univers méditerranéen. On suit séparément, de façon assez classique de chapitre en chapitre, les aventures des cinq femmes si bien que lorsqu’un chapitre est fini on a hâte de savoir ce qui attend la rescapée suivante et ainsi de suite …et les heures passent et l’insomnie aussi !
Ce livre a l’air passionnant, je ne connaissais pas…
J’aime beaucoup les livres sur fond historique, donc je retiens celui-ci ! Belle semaine à vous deux 🙂
j’avoue que je ne lis plus depuis longtemps de romans historiques …
Vous m’avez emporté, ce livre vous a inspiré un bel article
Bonne soirée mesdames
Merci. Il se lit vite et convient donc aux femmes très occupées. Bonne journée.
Vous donnez vraiment envie de connaître la destinée de ces 5 femmes.
Il est noté…..
Belle journée à vous
Bonne lecture et bonne journée à vous aussi.
Votre critique me donne envie d’en savoir plus.
Il y a quelques rebondissements.
Voila une lecture que j’emmènerais bien en vacances. Vote compte rendu m’a conquise. Je note la référence.
Facile à lire. C’est très bien pour les vacances.
Un livre idéal en quelque sorte pour la plage quand l’été sera enfin la … Je note dans mon journal de lecture bon weekend à vous Mesdames
Alors là, je note de suite, ce roman a tout pour me plaire !!! Bonne soirée 🙂
Nous pensons qu’il vous plaira. Evasion garantie et style passionnant. Nous attendons vos impressions ou peut-être en ferez-vous un post à votre tour ? Bonne journée
Waou vous lisez beaucoup… Je note meme si jai trop tendance à ne lire que des romans du monde anglophone.
Xxxx
N’oubliez pas que nous sommes deux et que nous nous partageons toutes les taches 🙂 Côté monde anglophone en ce moment nous lisons « Past Imperfect » de Julian Fellowes, le réalisateur de Downton Abbey qui est aussi romancier, so British !
vous me donnez envie de le lire je vais de suite chez mon libraire
je suis en train de lire le livre du Commandant de Gendarmerie « tout ce qu’il ne faut pas dire » et Martha Argerich écrit par Olivier Bellamy que j’espère rencontrer à LYON cette année à PIANO A LYON (je l’ai vu plusieurs fois) femme simple et grande pianiste et qui vient jouer dans une petite salle à
LYON
Espérons que vous le trouverez car il n’est pas très récent. Bonne lecture. Nous attendons de partager vos impressions.