Nous n’avons pas lu le roman de Yasmina Khadra d’où est tiré le film mais nous connaissions Alexandre Arcady et, à travers quelques uns de ses films, sa volonté de donner une dimension épique et foisonnante à la période de la guerre d’Algérie et l’exil des Pieds-Noirs. Dans cette saga qui va de 1939 à 2010, on retrouve de belles images des paysages de campagne ou de mer mais aussi de l’ambiance des villes, des essais réussis de scènes de genre dans les intérieurs, pauvres ou riches. La peinture nostalgique de l’Algérie coloniale se transforme en tragédie à travers une histoire d’amour ratée et l’abandon de la terre natale.
Du pur mélo du début jusqu’à la fin : fatalité, amitié, amour, haine ; le rythme est volontairement lent, les personnages sont excessifs mais on ne s’ennuie pas devant le spectacle de cette grande fresque lyrique. Un cinéma très traditionnel, emphatique, plein de bons sentiments. Nous savions à quoi nous attendre, nous n’avons pas été déçues.
Une belle suggestion pour mieux comprendre l’Algérie et cette période particulière.
Le film tente d’éviter tout manichéisme mais les histoires d’amour dominent nettement le récit par rapport aux événements politiques.
J’aime bien les films d’Arcady, j’irais bien voir celui-ci!
Ce film ne me tente pas, pourtant votre critique me fait douter
Je ne manquerai pas de vous faire part de mes impressions si je le vois
Bonne soirée
Nous attendons avec impatience une autre critique avec peut-être un autre point de vue.