Parfois il nous arrive de faire le Grand Nettoyage, comme nos grand-mères faisaient le nettoyage de Printemps – on se force ! Ou alors, plus radicalement quand les éléments se déchaînent, quand la pluie tombe tellement fort qu’elle envahit même nos caves. Et là, on ne choisit pas, on est vraiment forcé …
On est obligé de trier et de jeter. On tombe sur des cadeaux reçus et jamais aimés, des objets que l’on a adorés et qui furent importants à une certaine époque de notre vie comme les livres de poche qu’on s’est payés avec nos premières économies et dont même les bouquinistes ne veulent plus ou les vinyles que l’on a collectionnés avec tant de passion
on retrouve les jouets, les livres et les cours des enfants
et parfois même nos propres cours à la fac dont on n’a jamais réussi à se défaire bien qu’ils n’aient pas toujours servi par la suite ou, plus émouvant, notre premier livre de lecture et on remonte le temps …
D’un coup, cas de force majeure, on est obligé de jeter parce que beaucoup de ces chers souvenirs sont mouillés et abimés. Et comme on est sur la lancée, on continue à regarder dans les cartons et on se retrouve face aux témoignages de notre vie – on hésite encore – je garde, je jette ?
Finalement, ce qui était important hier ne l’est plus aujourd’hui, et ce qui compte aujourd’hui pour nous, ne comptera peut-être plus demain pour d’autres que nous … Pourquoi s’attacher à tant de choses ? Pourquoi ne pas garder que l’essentiel ?
Mais dites-nous, qu’est ce qui est vraiment essentiel ?
J’ai une suggestion, allez vivre sur un bateau. Les possibilités de rangement sont limitées et vous apprendrez par la force de la nécessité à vivre avec le minimum nécessaire, vous verrez, c’est très rafraîchissant.
C’est sur, sur un bateau il faut faire des choix. Vous vivez donc toute l’année sur le bateau ?
D’avril à octobre
Donc en hiver vous pouvez retrouver tous les objets qui vous sont chers ?
Bonsoir mesdames,
Votre question me surprend, j’ai du réfléchir à la réponse, me disant ‘de quoi causent-t-elles?’
Nous ne sommes pas particulièrement attachés à des objets.
Bien entendu, lorsque nous sommes à un endroit précis, nous apprécions la beauté des choses qui nous entourent. Mais nous vivons aujourd’hui, à l’endroit où nous nous trouvons aujourd’hui, et pas ailleurs. Ainsi, lorsque nous ne sommes pas dans nos quartiers d’hiver, nous ne pensons pas aux objets qui s’y trouvent et rien ne nous manque.
D’ailleurs quand on rentre, on a toujours un choc et les premières semaines, on liquide!
Nous sommes devenus des experts en liquidation de choses inutiles, vous voulez de l’aide?
@+M
Pourquoi pas ? Bon dimanche !
Je me retrouve tout-à-fait dans votre billet, car j’ai du mal à jeter. Je me rends aussi compte que ce qui était important pour moi dans le passé ne l’est plus nécessairement et parfois je conserve quand même ces objets, mieux carnets, cassettes vidéo, etc. par nostalgie pour l’enfant ou l’adolescente que j’étais.
Il faut des circonstances extérieures pour nous obliger, autrement on n’arrive pas. C’est sentimental !
vieux carnets 😉
J’ai appris à faire le vide grace à mes déménagement. Passer de 300m2 habitable à 100 m2, nous avons du faire des choix pas toujours facile.
C’est un cas de force majeure et chaque fois ça a dû être un déchirement.
Des moments que je redoute et repousse.. Qu’il est dur ed jeter….
Bonne soirée
On repousse jusqu’au moment où il le faut ! Bon dimanche
Amusant votre billet. je suis en train de préparer mon énième déménagement et là, c’est drastique : JE JETTE !!!
C’est un cas de force majeure…Bon courage !
Bisous
Inspiree par votre article « Faire le vide » je vais commencer a debarrasser ma vie des toutes les choses inutiles que je ramasse autour de moi. Qu’est-ce qui est vraiment essentiel..hmm..mes livres.
C’est normal pour une passionnée de littérature qui fait des critiques pertinentes et argumentées sur son blog.
J’essaie de ne pas trop garder, mais quelques petites choses de différentes époques, c’est chouette quand même. Ca permet de replonger dans les souvenirs, à des moments pas forcément faits pour ca : déménagement, inondation… Et de se rappeler ce qu’on avait dans la tête à cette période là, de quoi on avait envie dans la vie, qu’est ce qui était important pour nous. Ca donne une occasion de discuter avec soi-même…
Mais je pense qu’effectivement on ne peut tout garder, question de place bien sûr, mais aussi car sinon on ne vivrait qu’à travers le passé. Et il faut aller de l’avant!
Oui, c’est vrai, il faut savoir tourner la page