On croyait que Noël et ses cadeaux étaient finis, jusqu’à l’année prochaine. Et pourtant…
La période électorale ressemble à un catalogue de cadeaux, tant de rêves et de promesses – on se croit retourné dans l’enfance et sa capacité de croire en tout, cela s’appelle bien naïveté, n’est-ce pas ?
Le ballon de baudruche qui continent toutes ces promesses va-t-il à un moment donné exploser en plein vol ou alors ne même pas décoller ? Ce n’est pas pour rien qu’existe l’expression toute faite de « promesses électorales », fausses bonnes intentions dont l’enfer, dit-on, est pavé ou vraie démagogie qui consiste à répéter des formules simplistes que chacun peut comprendre à sa façon.
Pendant une soixantaine de jours nous allons encore entendre de modernes Robin de Bois proclamer qu’on va prendre l’argent aux riches pour le donner aux pauvres, des présomptueux prétendre que 65 millions de français valent mieux que 1 milliard et quelques centaines de millions de chinois et moi et moi et moi…des bonimenteurs vociférer que demain on rase gratis…
Donc nous, dans tout ça, on va essayer de garder les pieds sur terre ! L’hiver nous a amené récemment un vent de Sibérie qui a gelé les plantes et bientôt il va falloir tailler, couper, évacuer puis replanter… Mars, Avril, Mai… nous avons 60 jours pour cultiver notre jardin !
J’aime bien la métaphore du ballon de baudruche avec les promesses électorales; c’est tout-à-fait ça !
Cultivez votre jardin, et mitonnez de bons ptits plat, y’a si longtemps !