« Le Don du Roi » – Le film de Michael Hoffman qui est projeté actuellement sur Canal Sat nous fait revivre en partie le plaisir que nous avions éprouvé à la lecture du roman homonyme de Rose Tremain.
En 1664, en Angleterre, sous le règne de Charles II Stuart, Robert Merivel un jeune étudiant en médecine devient le favori du roi qui l’anoblit et lui fait épouser sa maitresse contre la promesse de ne jamais en tomber amoureux. Il transgresse l’interdit royal et, déchu de son titre, banni de son château il trouve refuge auprès d’un ancien camarade, quaker et médecin dans un asile de fous ; il y séduira une malade qui lui donnera une fille alors qu’ils ont dû quitter l’asile et tenter de survivre à Londres. Survient alors la Grande Peste au cours de laquelle il se dévouera au service des malades, puis le Grand Feu qui servira de dénouement (nous n’en dirons pas plus ! ).
Ce roman picaresque dans la veine de Fielding fut un si bon souvenir que nous ne boudons pas le film même si, très américain, il exhibe lourdement décors et costumes ainsi qu’une musique insistante. On retrouve toujours avec plaisir la représentation de ces grands moments de l’histoire de Londres que sont la Peste de 1665 et surtout le Grand Feu de 1666 qui a détruit les quatre cinquième du Londres médiéval. De plus Sam Neill et Robert Downey Jr font un duo d’acteurs agréable à regarder par ces temps de frimas !
Je ne connaissais si le livre ni le film, mais votre billet me donne envie de lire l’un ou voir l’autre, peut-être aussi les deux dans l’ordre. J’aime beaucoup ce genre d’histoires.
Nous sommes assez bon public concernant les romans historiques. Cependant nous essayons de sélectionner des auteurs qui aient une formation d’historiens car il y a pléthore de romans qui exploitent ce filon en accumulant sans retenue contre-sens historiques et anachronismes.
Nous avions vivement conseillé la lecture de Catherine Hermary-Vieille
http://matchingpoints.wordpress.com/2010/04/07/catherine-hermary-vieille-2/
ou de Kenizé Mourad
http://matchingpoints.wordpress.com/2010/06/10/kenize-mourad-…-voix-d’orient/
deux valeurs sûres dans ce domaine.
Merci pour ces deux autres conseils et je suis d’accord avec vous, les auteurs ayant une formation d’historiens apportent plus de crédibilité à leurs œuvres.
Chères matchingpoints; je n´eusse osé le pluriel que si je n´eût su que,
d´une part vous sussiez beucoup d´histoire; et l´histoire est une affaire (apparente) d´hommes; mus nonobstant par les femmes -et de bon françois- et que
d´autre part vous êtes deux ou semblez l´être; mais j´oserai tout de même vous demander si vous avez copié le résumé du film, ou bien si au contraire vous le rédigeâtes de votre fine main- et que dans ce dernier cas votre verbe étant digne d´éloge, nous ne devrions point manquer de nous connaître; aurions nous; je le crois; une sensibilité toute semblable, intransigeante et douce. Ecrivez moi d´ amour ou de toute autre histoire; mais on revient toujours à l´endroit gardé par Cupidon le myope; que ces flèches certaines ne se perdent donc pas; à :
http://lit-et-raire.blogspot.com/