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Deutsches Echo

Klassentreffen ou réunion d’anciennes élèves

Obwohl man in Frankreich offizielle Feiern doch sehr mag, gibt es keine Abiturfeier, erstaunlich, nicht wahr?  In Frankreich gibt es  auch  kaum Klassentreffen. Aber die Generation Facebook  sucht mittlerweile auch hier, die Kontakte aufrecht zuerhalten.
Wir dagegen, das heisst meine Klasse,  treffen uns alle 5 Jahre, so ganz einfach, ausserhalb der Schule. Im August dieses Jahres findet wieder so ein Treffen statt. Es ist immer ein freudiges Wiedersehen. Die meisten versuchen zu kommen, manchmal klappt es nicht bei allen, nur wenige zeigen kein Interesse.

Zwei sind schon verstorben, unvorstellbar !

Wir waren eine reine Mädchenschule, eine katholische Klosterschule …mit Vorteilen und Nachteilen. Damals hätten wir natürlich gerne ein paar Jungs dabeigehabt, heutzutage finde ich, dass es gar nicht so schlecht war, « unter uns » geblieben zu sein.

Eine von uns hat es nach Griechenland verschlagen, eine andere in die USA, und wir sind zwei, die in Frankreich wohnen. Allzu exotisch sind wir wohl nicht.

Die meisten sind im Lehrberuf tätig – typischer Frauenberuf, nicht wahr ? Es gibt aber auch Ärzte, Zahnärzte, Apotheker, Physiker, Chemiker, Redaktorinnen, also doch eine ziemlich breite Berufsspanne.

Einige haben sich toll herausgemacht : aus den ehemaligen grauen Mäuschen sind selbstbewusste Frauen geworden, andere dagegen sind unscheinbar geblieben.

Naja, und dann das Aussehen : schlank geblieben oder dick geworden, attraktiv geblieben, gepflegt oder leicht vernachlässigt, älter oder jünger aussehend. Was wohl die anderen von mir denken ?

Aber das wichtigste ist doch : mit einigen befindet man sich sofort wieder auf der selben Wellenlänge, man versteht sich einfach. Und wir sitzen bis spät in die Nacht zusammen, reden über alles und nichts, es ist wie früher, wir sind gerne wieder zusammen. Anderen hat man ausser Small talk eigentlich nichts zu sagen; es bleiben nur die Anekdoten  der gemeinsamen Schuljahre.

Danach kommt bei mir immer die Frage auf: wo wäre ich jetzt, wenn ich in Deutschland geblieben wäre? Und wie wäre mein Leben ?


En France, pourtant on aime les cérémonies officielles, il n’y a pas de remise de diplômes après le baccalauréat, étonnant, n’est-ce pas ? Il n’y a pas beaucoup de réunions d’anciens élèves non plus – mais la génération Facebook  essaie elle aussi de maintenir les contacts. 

Ma classe, nous nous réunissons tous les cinq ans, tout simplement, en dehors de l’école. La prochaine fois ce sera au mois d’août. La plupart d’entre nous essaie de venir, quelques unes ont un empêchement,  peu ne s’y intéressent pas. Chaque fois c’est un bon moment.

Deux sont déjà mortes, inimaginable !

C’était un lycée catholique… que des filles, avec ses avantages et ses inconvénients. Bien sûr, on aurait aimé être avec quelques garçons,  mais maintenant je pense que ce n’était pas si mal que ça d’être restées « entre nous ».

Une de nous est partie en Grèce, une autre aux USA et avec une autre nous vivons en France. Il n’y a pas trop d’exotisme.

La plupart sont dans l’enseignement – un métier de femmes, n’est ce pas ? Mais il y a aussi des médecins, des dentistes, des pharmaciennes, une chimiste, une physicienne, une rédactrice, donc un éventail professionnel assez large.

Quelques unes ont bien évolué, de petites souris grises elles sont devenues des femmes sûres d’elles, d’autres par contre sont restées effacées ou le sont devenues.

Et pour le physique : restées minces ou devenues grosses, restées attractives et soignées ou négligées, l’air plus jeunes ou plus vieilles. Et qu’est ce qu’elles pensent de moi ?

Mais le plus important : Avec certaines, on se retrouve tout de suite sur la même longueur d’onde, on se comprend. Et nous restons ensemble très tard dans la nuit, parlons de tout et de rien, comme avant, nous profitons de ce bon moment. Avec d’autres, à part quelques banalités, nous n’avons rien à dire, il ne reste que les anecdotes du temps de notre scolarité.

Alors me vient toujours la question : Où serais-je si j’étais restée en Allemagne et quelle serait ma vie ?

2 Comment

  1. C’est sûrement sympa les réunions d’anciens élèves.
    C’est vrai que ce serait amusant de revoir d’anciens camarades du lycée !

    Mais même si çà ne s’est pas fait, j’ai gardé contact avec mes amies du lycée, du collège, de l’école primaire et même de l’école maternelle !

  2. Très bel article, émouvant, merci! C est super de pouvoir se retrouver comme ça régulièrement. Et en même temps, ça doit pas être évident, car ce sont des points d étape de vie, et voir ou en sont les autres nous renvoie à ce que l on est devenue, ou on en est par rapport à elles et à ce qu on imaginait à 18 ans.
    Mais vous avez bien de la chance, c est vrai qu en France on a pas ça. J espère que vous allez pouvoir vous y rendre.

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