Un quartier pauvre de Los Angeles, des adolescents latinos et une sorte de road movie de skaters qui les amènera vers Beverley Hills où ils perdront 2 des leurs et le peu d’innocence qui leur restait.
Ce film du cinéaste américain Larry Clark est sorti en 2006 et nous l’avons découvert lors d’une projection dans un cinéma Art et Essai.
Les pauvres ados latinos, élevés uniquement par leurs mères domestiques ou prostituées, se retrouvent pendant un jour et une nuit plongés dans le monde de Beverly Hills, sa jeunesse dorée et toute la décadence hollywoodienne.
De leur côté les noirs américains sont soit intégrés dans le monde pseudo-culturel des artistes ou sont des délinquants plus violents que les latinos qui représentent la dernière vague d’immigration.
Malgré tout, malgré les clichés et son côté manichéen dans la dénonciation des ghettos, ce film, qui se veut esthétisant, propose de belles images telles la vague des skaters qui enfle dans la rue mais d’autres plans se complaisent dans une lenteur limite ennuyeuse.
On pourrait transposer l’action dans n’importe quelle grande ville et ses banlieues ou plutôt ses ghettos, deux mondes à l’extrême.
Ces ados à peine sortis de l’enfance ne sont pas méchants ; il leur manque une structure, jusqu’à présent ils n’ont fait que de petites bêtises, mais on sait qu’ils vont rentrer dans l’engrenage de la délinquance.
Sex, skate and rock & roll !