Littérature de poulette ou chick lit : mouvement lancé par le livre « Sex and the City » et confirmé par « Bridget Jones » et « Le diable s’habille en Prada ».
Nous vous livrons d’emblée la définition de Wikipedia :
La chick lit … raconte l’histoire d’une jeune citadine,… célibataire, branchée, et généralement issue de la classe moyenne. Elle est habituellement aux prises avec un travail harassant ou inintéressant dans le monde des médias. À la recherche de l’homme de sa vie et souvent en désaccord avec sa famille ou minée par un besoin compulsif (celui d’acheter des vêtements par exemple) visant à calmer ses anxiétés, l’héroïne est obsédée par l’apparence et a une passion pour faire les magasins. Les aventures sont toujours saupoudrées d’humour et de dérision, spécificités essentielles de la chick lit.
Le ton est très spécifique : désinvolte, désabusé, bourré d’humour (noir).
La mode, l’humour, la dérision…vous nous suivez ?
La majorité des françaises connait les 3 « ouvrages » précédemment cités, mais les livres de la britannique Sophie Kinsella semblent encore assez peu connus. Nous pouvons nous vanter d’avoir lu une grande partie de ses « œuvres complètes » qui ravissent nos nuits d’insomnie.
Tout d’abord la saga de « Shopaholic » (5 romans en tout), traduit en français par « L’accro du shopping » (dont les studios Disney ont tiré un film calamiteux…sacrilège !)
Rebecca est une journaliste spécialisée dans la finance qui ne peut résister au besoin compulsif d’acheter des vêtements et accessoires de marque, dépensant sans compter l’argent qui lui fait ainsi sans cesse défaut.
Aucun ennui dans l’enchaînement à un rythme échevelé de situations cocasses et inextricables.
Avec Rebecca, l’héroïne déjantée, nous parcourons le Londres grouillant des artères commerçantes, des magasins-temples de la fringue bien sûr, mais aussi des quartiers plus résidentiels avec maisonnette en briques et petit jardin. Tout ce qu’on aime in London !
Dans « Twenties Girl » (« Très chère Sadie »), Lara, jeune londonienne, est embarquée dans une suite d’aventures romantico-policières par le fantôme de sa grand-tante morte à 105 ans qui revient sous la forme d’une jeune danseuse de charleston.
Le tout est bien sûr toujours saupoudré d’une histoire d’amour (so romantic !)
Notre conseil : lisez tout en VO !
Vous apprécierez la vivacité des dialogues, l’humour percutant des remarques et des descriptions. D’accès facile, cette mine d’expressions tirées de la vie quotidienne vaut mieux que beaucoup de « Learn English » rébarbatifs !
J’ai aussi lu les livres de S. Kinsella (c’est tout à fait mon style et j’adore !) mais en français….. Malheureusement, je ne maîtrise pas assez la langue de Shakespeare pour lire ces romans en anglais. En tout cas, je vous félicite pour cet article qui donnera certainement envie de lire ce genre de roman à celles qui ne l’auraient pas encore fait.
Génial, merci, exactement le conseil qu’il me fallait. Je suis en panne de lecture depuis quelques semaines, car n’arrive à me concentrer sur aucun livre. Ca devrait faire parfaitement l’affaire. Je vais de ce pas en commander sur amazon.fr!
D’ailleurs, je commence plutôt par shopaholic ou twenties girl?
Et avez vous lu les autres (can you keep a secret?; remember me)?
Ce n’est pas le même genre : la série des Shopaholic est centrée sur les multiples aventures de « l’accro du shopping » et de ses achats compulsifs, quand on en lit un on devient accro à ce type de littérature facile et destressante et on n’a de cesse de lire les autres ; « Twenties girl », à ce que je sache, est unique ; pas question de shopping mais de fantôme !
« Can you keep a secret » est dans la même veine que les Shopaholic ; nous n’avons pas lu « Remember me ».
Bonne lecture !
Pas lu Kinsella. Vu « Le diable s’habille en Prada » au cinéma, et lu les (3?) Bridget Jones (et vu au moins un film). Je pense avec nostalgie à l’époque où il y avait suffisamment de blogueurs actifs mâles pour relever le défi du challenge « Chick Litt for men »… C’était en 2009!
Merci pour votre commentaire sur mon billet.
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola