Être habillée à la mode, prendre un verre après le travail ou être sur place pour aller au cinéma ou au théâtre, ne pas être dépendante de la voiture ou des transports en commun, pouvoir aller facilement dans une librairie, faire les boutiques, manger à midi avec les collègues, boire un thé entre copines… Ces scènes sont souvent représentées au cinéma dans de jolies comédies.
Profiter avec les enfants de l’offre culturelle que les villes proposent, pouvoir les laisser aller seuls aux différentes activités du quartier sans les accompagner en voiture…
Mais tous ces arguments, aussi attractifs qu’ils soient, valent-ils le bonheur dans le pré ?…
Par ailleurs n’idéalise-t-on pas trop la ville et les multiples possibilités qu’elle offre ? Après une semaine de travail a-t-on vraiment toujours l’envie de sortir le soir, trouver la baby-sitter pour les enfants? Qui remplit les salles de théâtre et les lieux d’exposition parisiens sinon les provinciaux ?
Je rejoins le commentaire fait par Anne sur l’article précédent (La campagne au féminin). Personnellement, je ne pourrais pas vivre à la campagne, si ce n’est pour des week-end ou des vacances. Les commodités de la ville sont certes attrayantes et donc on privilégie parfois ce mode de vie par rapport au « bonheur dans le pré ».
je pense que ça dépend, meme pour moi qui aime beaucoup la ville, il y a sans doute des périodes dans la vie où j’aurai plus envie d’etre plus centré sur moi, quand j’aurai des enfants par exemple, et où alors la perspective d’etre entouré de vert sera sans doute agréable… mais en ce moment, j’ai besoin de mouvement, d’activités qui s’enchainent, et la ville me convient plus… ceci dit, il y a des gens qui vivent en ville et qui n’en ont que les mauvais coté: bruit, pollution, loyers chers, sans les bons (sorties, compagnie etc)